Le piqueur-mauve

Pelagia noctiluca, piqueur mauve, ou parelkwal est une petite méduse de 10 cm de diamètre environ. Son ombelle luminescente est teintée de rose ou de mauve avec de petites taches brunes.
Le contact avec Pelagia noctiluca est douloureux et laisse sur la peau des lésions de forme parfois irrégulière (contact avec l’ombrelle) présentant l’aspect d’une brûlure.

Nom scientifique: Pelagia noctiluca
Nom commun FR: piqueur-mauve
Nom commun NL: parelkwal

Pelagia noctiluca, piqueur-mauve, ou parelkwal est une petite méduse de 10 cm de diamètre environ. Son ombelle luminescente est teintée de rose ou de mauve avec de petites taches brunes.

En septembre 1990, une invasion de Pelagia noctiluca a été observée pendant 3 jours le long de la côte belge.

Elle est commune en Méditerranée et dans certaines zones de l’océan Atlantique. Sa présence est régulièrement constatée sur le littoral Atlantique français ainsi que le long des côtes écossaises et irlandaises. Dans les années 80, une prolifération de Pelagia noctiluca a été constatée le long des côtes adriatiques italiennes.

Des nématocystes sont présents non seulement sur les tentacules mais aussi sur les bras oraux et sur l’ombrelle, toute la méduse est donc venimeuse.

Le contact avec Pelagia noctiluca est douloureux et laisse sur la peau des lésions de forme parfois irrégulière (contact avec l’ombrelle) présentant l’aspect d’une brûlure. La zone touchée est rouge, gonflée et peut se couvrir de vésicules. L’éruption s’accompagne de démangeaisons et peu laisser des cicatrices hyperpigmentées (taches brunes). La douleur peut persister une à deux semaines.    
Des symptômes généraux (vertiges, vomissements, diarrhée) sont rarement décrits.

Des réactions générales de type allergique ont été rapportées (urticaire, difficultés respiratoires, bronchospasme, état de choc).

Une récidive de l’éruption peut survenir plusieurs semaines voire plusieurs années après le contact initial en dehors de tout nouveau contact avec une méduse.

Le venin du piqueur-mauve a plus de potentiel antigénique pour l’homme que celui d’autres méduses. Une réactivité croisée entre les venins de Pelagia, Physalia et Chrysaora été rapportée.