La physalie

Physalia physalis, vessie de mer, galère portugaise ou Portugees oorlogschip n’est pas une vraie méduse mais un syphonophore, sorte de colonie de polypes.
Les tentacules peuvent se rompre, dériver au gré des vagues et sont peu visibles des baigneurs.
Galère portugaise (Physalia physalis).

Nom scientifique: Physalia physalis
Nom commun FR: physalie ou galère portugaise
Nom commun NL: Portugees oorlogsschip 

La présence de Physalia physalis en mer du Nord est tout à fait exceptionnelle. Au début du mois de mars 2020, un spécimen s'est échoué à Raversijde.

Physalia physalis, vessie de mer, galère portugaise ou Portugees oorlogschip n’est pas une vraie méduse mais un syphonophore, sorte de colonie de polypes. Elle dispose d’un flotteur rempli d’air qui la maintient à la surface et est équipée de tentacules très urticants, mesurant jusqu’à 40 mètres de longueur. Les tentacules peuvent se rompre, dériver au gré des vagues et sont peu visibles des baigneurs.

La partie émergée mesure une vingtaine de centimètres. Elle ressemble de loin à un petit ballon allongé, translucide, aux reflets roses et bleus, surmonté d’une crête évoquant une voile.
Même morte échouée sur la plage, le pouvoir irritant de ses tentacules reste intact.

Les physalies vivent habituellement dans les mers tropicales et subtropicales mais peuvent être déportées par les vents sur de longues distances. La présence de Physalia physalis est régulièrement signalée sur les côtes Sud-Ouest de l’Angleterre et sur les côtes françaises d’Aquitaine.

Le contact avec une physalie provoque une douleur intense immédiate, des zébrures de la peau et des démangeaisons. Des vésicules peuvent se former et les lésions laissent parfois des cicatrices pigmentées (traces brunes).

Après un délai de quinze minutes à une heure, des signes généraux de gravité variable peuvent se manifester: nausées, vomissements, accélération du pouls, douleurs dans la poitrine et l’abdomen, difficultés respiratoires, douleurs musculaires et articulaires, malaise, vertiges, fièvre.  

Une réaction allergique est également possible.  

Comme avec Pelagia, une récidive de l’éruption a été rapportée en dehors de tout nouveau contact avec une méduse.