Une toxicité aigüe est rare et résulte d’une très grande ingestion de produits contenant de la vitamine D. En cas d’ingestion chronique trop importante, rare également, les symptômes sont, la plupart du temps, modérés et dus à une hypercalcémie : anorexie, constipation, perte de poids, vomissements, léthargie, dépression, maux de tête, crampes digestives, problèmes rénaux.
Les symptômes disparaissent souvent spontanément. En cas de malaise, contactez votre médecin ou le Centre Antipoisons (070 245 245).
La vitamine D intervient dans l'absorption du calcium et du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par les reins, sous l'influence d’une hormone, la PTH. Ses effets sont contrebalancés par une autre hormone, la calcitonine. La vitamine D intervient dans la minéralisation osseuse du squelette et des articulations, ainsi que sur la tonicité musculaire. Elle permet donc d’éviter le rachitisme chez les enfants et l’ostéoporose chez les adultes. Si l’on ingère trop de vitamine D, cela engendre une hypercalcémie qui, elle-même, engendre une hypomagnésémie, une hyperphosphatémie et peut donc générer des problèmes au niveau rénal et cardiaque.
La carence en vitamine D en hiver n'est pas inquiétante et il n’est en général pas nécessaire de prendre de la vitamine D en supplément. Une alimentation variée et des poissons gras (saumon, hareng, maquereau) au menu régulièrement suffisent. Et non, les suppléments alimentaires de vitamine D ne protègent pas contre la contamination et l'infection de la COVID-19.