Une des horreurs de la première guerre mondiale fut l’utilisation à grande échelle de gaz chlore.

Une des horreurs de la première guerre mondiale fut l’utilisation à grande échelle de gaz chlore. A forte concentration, ce gaz provoque de graves lésions des voies respiratoires. Les soldats exposés à de fortes concentrations de chlore couraient le risque de mourir étouffés.  Il a fallu attendre 1997 pour qu’une convention interdise l’usage des armes chimiques. Cette convention, signée par 193 pays, n’a malheureusement pas réussi à mettre un terme à l’utilisation de gaz de combat.

En Belgique, tout cela appartient au passé. Et pourtant les accidents dus aux vapeurs de chlore restent d’actualité. Comment est-ce possible? Du gaz chlore se dégage lorsque des agents de blanchiment chlorés entrent en contact avec un acide. Lorsqu’on nettoie les toilettes avec un détartrant et de l’eau de javel, il se produit un dégagement de chlore. Des vapeurs chlorées peuvent également parfois s’échapper à l’ouverture d’un pot de comprimés de chlore. Les eaux de javel très concentrées peuvent donner le même genre de problème.

Si cela vous arrive, quittez au plus vite les lieux de l’accident. Les symptômes d’irritation des yeux, du nez et de la gorge ainsi que les quintes de toux disparaissent en général spontanément en quelques heures. Les concentrations de gaz et la durée d’exposition ne sont en rien comparables aux conditions d’un champs de bataille. Si les symptômes d’irritation persistent au-delà de 6 heures après l’exposition, consultez votre médecin. Appelez immédiatement les secours si vous ressentez d’emblée des difficultés respiratoires ou si vous avez l’impression d’étouffer. Si vous êtes asthmatique ou si vous avez des antécédents d’allergie, mieux vaut consulter votre médecin traitant sans attendre.  

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