Anne-Marie Descamps, directrice administrative du Centre Antipoisons belge, succède au dr. Martine Mostin au poste de directrice-générale du Centre Antipoisons. Le dr. Mostin a pris sa retraite le 1er octobre après une carrière de 40 ans au service du Centre Antipoisons. Anne-Marie Descamps travaille au Centre Antipoisons depuis 2012. Après une carrière dans un secteur sans but lucratif celle-ci a succédé à Luc Dierckx à titre de directrice administrative, pour ensuite former un tandem avec le dr. Martine Mostin, directrice médicale et générale. En vertu de la politique d’Anne-Marie Descamps et du dr. Martine Mostin, le Centre Antipoisons est devenu une fondation royale et le service ICT du Centre a été entièrement modernisé. Le nombre d’appels a également fortement augmenté. Lorsqu’Anne-Marie Descamps est entrée en fonction en 2012, la quantité d’appels au Centre Antipoisons était de 52 861 pour 59 313 en 2018. Pour conclure, Anne-Marie Descamps a réussi à démontrer que l’existence de la ligne d’urgence permettait à la sécurité sociale d’économiser des montants considérables, car la plupart du temps une visite chez le médecin ou un passage aux urgences d’un hôpital est épargné.
Après le dr. Monique Govaerts et le dr. Martine Mostin, Anne-Marie Descamps sera la troisième directrice-générale du Centre Antipoisons fondé en 1963 et la première à ne pas détenir le titre de médecin, tout en étant à la tête du Centre Antipoisons.