La douleur est intense au niveau de la région atteinte et peut s’accompagner de nausées persistant 20 à 50 minutes. C’est à ce stade que l’application d’une source de chaleur a du sens.
Des manifestations systémiques telles que de sévères maux de tête, des palpitations, de la fièvre, des vertiges, des vomissements, peuvent apparaître.
Une piqûre de vive doit être traitée le plus rapidement possible. Sans cela, les symptômes et la douleur peuvent se prolonger et empirer.
Plus on attend pour appliquer une source de chaleur, moins efficace sera le traitement. Si les symptômes restent très importants plus de deux heures après l’accident ou si la plaie s’infecte, l’intervention d’un médecin est nécessaire. En cas d’infection, une antibiothérapie est conseillée.
Remarque: le Centre Antipoisons de Marseille propose la technique du choc thermique pour traiter ce type de piqûre. Cette technique consiste en l’application d’une source de chaleur sur la piqûre pendant 2 minutes, suivie par l’application de glace enveloppée dans un linge (il ne faut jamais appliquer de la glace directement sur la peau).
Même si la composition complète du venin de vive n’est pas connue, on sait qu’elle contient essentiellement des protéines, ce qui explique sa thermolabilité.
Le venin cause immédiatement une douleur vive, un état nauséeux et des oedèmes locaux.
La petite vive (Echiichthys vipera) est un poisson vivant sur les fonds sablonneux le long de nos côtes. Les petites vives peuvent mesurer de 10 à 18 cms et possèdent sur la nageoire dorsale des épines venimeuses. Les promeneurs ou nageurs se blessent en posant le pied ou la main sur une vive enfouie dans le sable à faible profondeur. Les grandes vives (Trachinus draco) vivent dans les eaux plus profondes et les pêcheurs professionnels ou amateurs peuvent la retrouver dans leurs filets.